Pour celles et ceux qui souhaitent traquer le brochet dans les plans d’eau helvétiques, la cuiller ondulante reste un choix de prédilection apprécié pour sa fiabilité et son usage intuitif. Ce type de cuiller, également appelée ""spoon"", se distingue par sa capacité à reproduire les mimiques d’un poisson affaibli grâce à des oscillations et des éclats lumineux, ce qui en fait un atout essentiel parmi les leurres pour le brochet.
L’ajustement de la taille et du poids de la cuiller en fonction du plan d’eau et des prédateurs locaux – du Léman à la Sarine – est une étape à ne pas négliger pour maximiser son efficacité. Pour le brochet, il est courant de privilégier des modèles imposants et massifs, contrairement à des cuillers ondulantes plus fines destinées à d’autres carnassiers comme le sandre évoluant en profondeur.
Utilisées en ramené linéaire au moulinet, les ondulantes offrent une grande liberté d’animation. Alterner le rythme de récupération – pauses, accélérations ou ralentissements – permet souvent de déclencher les attaques, notamment sur des eaux variées comme celles du Doubs ou du lac de Neuchâtel. Ce leurre se démarque aussi par sa capacité à explorer diverses couches d’eau, grâce au temps de coulée maîtrisé, un avantage par rapport à une cuillère tournante qui sera moins polyvalente dans certaines situations.
Quelques références reconnues complètent efficacement votre sélection. Parmi elles, la Mepps Syclops s’est forgé une solide réputation par son action imprévisible particulièrement attrayante pour le brochet. L’incontournable Abu Garcia Toby continue de démontrer toute son efficacité, tant sur les brochets des rivières jurassiennes que sur les truites ou les perches. Les modèles développés par la maison Fox Rage, connus pour leur robustesse, s’intègrent parfaitement à une stratégie active, tout comme les Dam Effzett, prisés pour leur finition de qualité, spécialement développée pour tromper la vigilance du brochet.