L’utilisation du bait rocket, également désigné sous le nom de spod, est fréquemment privilégiée par de nombreux pêcheurs pour distribuer précisément les appâts, parfois très fins comme le chènevis, à longue distance depuis la rive. Cette méthode s’avère particulièrement utile sur des plans d’eau tels que le Lac Léman ou le Rhône, où optimiser la zone d’amorçage peut s’avérer déterminant.
Pour pratiquer l’amorçage au spod, il est possible de préparer divers mélanges, souvent constitués d’un mix spod regroupant des farines créant un effet de nuage, des graines, des pellets ou des bouillettes broyées. Cette diversité permet d’adapter l’appâtage en fonction des conditions de pêche et des espèces ciblées.
Un équipement adapté reste essentiel, notamment une canne spod dotée d’une grande puissance pour supporter des lancers répétés à longue portée. L’ensemble est généralement complété par un moulinet large garni d’une tresse de 0,20 mm, associé à une tête de ligne plus robuste en nylon (0,50 mm). Une fois votre réservoir à appâts (spod ou bait rocket) fixé, il suffit de le garnir, de procéder à un lancer ample – idéalement en hauteur – afin de garantir une ouverture optimale à l’impact sur l’eau, puis de le ramener et recommencer l’opération. Un porte-seau peut également rendre l’opération nettement plus confortable, surtout lors de sessions prolongées au bord de la Sarine ou du Doubs, par exemple.
En matière de choix, le Spomb figure parmi les modèles les plus appréciés et se décline en trois dimensions (mini, midi, standard) pour s’ajuster à chaque situation. D’autres options performantes existent également, comme l’Impact spod Fox ou encore le Dot Spod Nash.
Quelle que soit la technique privilégiée, cette solution d’amorçage permet d’atteindre avec précision les zones les plus propices, notamment lors des journées de pêche sur un secteur vaste ou difficile d’accès.