Quand il s’agit de traquer le brochet ou le sandre autrement qu’au leurre, les pêcheurs de Wallonie ou du Brabant se tournent volontiers vers des équipements adaptés, à découvrir dans les cannes carnassier. Pour s’installer au bord de la Semois ou du lac de Robertville et pratiquer la pêche au posé – par exemple au poisson vivant –, il est important de privilégier une canne plus longue que les modèles spinning habituels. Puisque la canne reste posée sur un support, son poids est moins déterminant ; ce qui compte, c’est la capacité à lancer loin et à manier des montages parfois imposants.
La majorité des pêcheurs s’orientent vers des cannes carnassier télescopiques, bien pratiques à transporter, avec des longueurs variant généralement de trois à quatre mètres. Pour viser le brochet avec des vifs, une puissance de 50 à 150 grammes s’avère idéale. Si vous préférez rechercher le sandre dans la vallée de la Meuse, des puissances plus légères, autour de 40 à 80 grammes, suffisent amplement.
Pour ceux qui pratiquent la pêche au poisson mort posé, il existe aussi quelques modèles spécifiques. Il est possible de trouver, dans l’assortiment européen, des cannes proches des modèles carpe, souvent en deux brins de 3,60 m, hérités des habitudes de pêche britanniques. Côté fiabilité, des marques comme Daïwa, Garbolino, Mitchell ou DAM sont régulièrement choisies par les pêcheurs locaux pour leur robustesse et leur efficacité, saison après saison.