Les cannes spinning pour le carnassier sont proposées sous diverses configurations afin de répondre aux besoins des pêcheurs d’ici. Que l’on parle de modèles multi-brins, offset à poignée séparable ou tout d’un tenant (monobrin), chaque type présente ses spécificités propres.
La version monobrin, d’un seul tenant, reste appréciée pour sa robustesse et sa fiabilité. Sa construction continue (sans jonction) limite les points de faiblesse, notamment lors de la prise d’un brochet ou d’une perche en pleine action — avantage particulièrement recherché sur un plan d’eau comme le lac de Nisramont ou au bord de la Semois. Toutefois, son encombrement maximal impose de disposer d’un espace adapté, que ce soit pour le transport dans le coffre de la voiture ou pour l’entreposage dans une barque de pêche.
Autrefois, on notait une différence marquée au niveau du ressenti entre une canne monobrin et un modèle en deux éléments. Aujourd’hui, grâce à l’évolution des matériaux et à la qualité de fabrication, ces écarts se sont nettement réduits. Les pêcheurs aguerris qui recherchent le summum en matière de réactivité et de courbure peuvent encore opter pour le format monobrin, tout en gardant à l’esprit sa faible maniabilité hors de l’eau.
L’essentiel des grandes marques de cannes destinées à la traque des carnassiers propose des versions monobrins dans leur gamme, qu’il s’agisse de Major Craft, Daïwa, Sainte Croix, Shimano, Volkien, Savage Gear ou Berkley. De quoi permettre à chacun de trouver le modèle correspondant à son approche de la pêche, que l’on pratique en barque comme sur les berges de la Meuse.